“Pretty Woman”, un conte de fées hollywoodien | ARTE Cinema
Documentaire disponible jusqu’au 02/02/2025
Cendrillon à la sauce hollywoodienne, cette comédie romantique détient le record de rentabilité du genre dans l’histoire du cinéma. Retour sur la genèse de “Pretty Woman”, film devenu culte qui révéla la star sommeillant en Julia Roberts.
Des cuissardes interminables, une séance de shopping mythique au son d’une chanson culte… Pretty Woman, réalisé par Garry Marshall en 1990, reste à ce jour la comédie romantique la plus regardée du cinéma, la plus rentable aussi. Edward Lewis (Richard Gere), homme d’affaires, rencontre par hasard sur Hollywood Boulevard une jeune prostituée, Vivian Ward (Julia Roberts). Contre 3 000 dollars, celle-ci accepte de passer une semaine à ses côtés en l’accompagnant à divers événements. À l’origine fable désabusée sur la prostitution à Los Angeles, le scénario, signé J. F. Lawton, subit aux studios Disney un sérieux relooking, qui le transforme en version moderne et américaine de Cendrillon. Dans une archive, le réalisateur Garry Marshall évoque ainsi son intention de rendre le récit initial plus enjoué en y ajoutant les ingrédients du conte de fées – avec, outre le motif de la jeune fille pauvre et du prince charmant, un cynique avocat dans le rôle de la sorcière et un directeur d’hôtel en bonne fée ! Un tour de magie qui marche encore aujourd’hui, rendant cette comédie intemporelle.
Par quel tour de passe-passe cette modeste comédie est-elle devenue un film culte ? Et comment le réalisateur a-t-il su lui ajouter l’indispensable dose de comique pour en faire un conte de fées rafraîchissant ? Au cœur de Hollywood, les membres de l’équipe du film racontent l’histoire d’un “laboratoire de comédie” où, dans un joyeux désordre, toutes sortes d’expériences furent tentées, entre improvisations, castings sauvages et réécritures, le tout entre deux prises. Entrelaçant images d’archives et interviews, ce documentaire revient aussi sur la naissance d’une star et l’éclosion d’une actrice. Tout juste âgée de 21 ans lors du tournage, Julia Roberts avait au préalable été repérée par le producteur Gary Goldstein dans Mystic Pizza en 1988. Deux ans plus tard, la comédienne était récompensée aux Golden Globes pour Steel Magnolias, avant d’obtenir le rôle de Vivian Ward. Avec son rire et sa démarche déliée, cette héritière de Carole Lombard et d’Audrey Hepburn, dotée d’un certain don pour le burlesque, crève alors l’écran, Pretty Woman dessinant un peu son autoportrait. D’une tonalité pop, en écho à l’esthétique du genre abordé, ce documentaire s’attache à retracer la genèse et le miracle d’une comédie romantique plébiscitée, sans oublier ses résonances actuelles en lien avec le combat pour l’égalité des genres, comme l’illustre la conclusion de Vivian dans le film : “Et elle le sauva à son tour.”
Un documentaire de Clélia Cohen (France, 2024, 52mn)
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