New York Forum Africa: De Niro croit en un cinéma africain
L’acteur américain Robert De Niro, invité du New York Forum Africa à Libreville rassemblant des personnalités autour du développement en Afrique, a affirmé samedi croire en une industrie du cinéma en Afrique.
“C’est possible” de créer une industrie du cinéma en Afrique, a affirmé De Niro, invité vedette du forum au cours d’une conférence.
“La première chose, (il faut) un gouvernement stable. Les gens doivent savoir que cela va perdurer(…) Il faut avoir assez d’argent pour engager les bonnes personnes quant à la construction de studios, de techniciens, et de créatifs qui doivent faire émerger des histoires”, a-t-il conseillé.
“Après, il faut créer le matériel, les histoires. Des histoires célèbres de la région qui sont des classiques, des histoires réalisées de manière à séduire d’autres pays, le continent, le monde”, a-t-il précisé.
“Il faut donner des primes aux gens qui viennent comme à ceux qui viennent travailler dans le pétrole. C’est un investissement”, a-t-il précisé.
“L’argent doit être là” a-t-il insisté évoquant le modèle français où il existe des avances sur recettes et des subventions: “Comme en France, l’Etat encourage certaines choses. Si cela se produit alors vous avez des gens qui peuvent travailler, subvenir à leurs beoins et créer. C’est aussi simple. Et petit à petit, vous avez une industrie du film et vous commencez à attirer (…) Mais ca ne se fait pas du jour au lendemain”.
Interrogé sur le faible nombre de visites du président américain à l’Afrique, l’acteur a déclaré; “Je crois qu’Obama fait de son mieux. Il fait du bon boulot. C’est difficile d’être président et tout le monde peut critiquer. Je sais une chose sur Obama: c’est une bonne personne et il essaie de faire la bonne chose. Ce n’est pas un calculateur”.
De Niro a aussi soutenu l’acteur George Clooney, très actif sur le dossier du Sud-Soudan et du Darfour: “Il en parle souvent. Il a attiré l’attention. Ce n’est pas pour lui, il utilise sa célébrité pour attirer l’attention sur le problème au Soudan”